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Le président de l’association des maires, Michel-Ange Jérémie, rencontre le collectif “Oui pour un PCR mobile.

Dans le cadre de l'installation du poste de contrôle (PCR) récemment installé au carrefour Margot, le président de l'association des maires, est allé à la rencontre du collectif qui s'oppose pour un PCR fixe, et les associations de Margot (MARGOT FOE ALA WI et MAWINA PIKING)

Discussion avec le Collectif

Mercredi 07 décembre 2022
Rencontre avec la Maire de Saint-Laurent

Dans le contexte du poste de contrôle routier qui est actuellement installé dans la commune de Saint-Laurent du Maroni au carrefour de Margot, le maire de Sinnamary, président de l’association des Maires de Guyane, est allé à la rencontre du collectif qui se mobilisateur pour ne pas avoir de PCR fixe, à Margot.

Dans cet échange entre les membres du collectif et les associations, le président dit comprendre le problème et privilégie le dialogue plutôt que la violence entre la population et la gendarmerie.

Il précise par ailleurs qu’il consultera la Maire de Saint-Laurent du Maroni (Sophie Charles) pour évoquer le sujet.

Le collectif a tenté de rencontrer la Maire, mais sans succès, car elle était en dehors du département. L’association reste donc en attente pour rencontrer les élus de la commune de Saint-Laurent-du-Maroni.

Les revendications du collectif

Réunion entre le Collectif les
Quelles sont vos revendications ?

e lundi 05 décembre, les membres du collectif se sont réunis avec les associations FOE ALA WI et MAWINA PIKING, représentées par leurs présidents Mme AFOEDINI Evani (FOE ALA WI) et M. Ruben (MAWIN PIKING), en présence du vice-président du conseil coutumier, M. VAN DER PEEL Sylvio et M. Guillaume (4ᵉ adjoints de la mairie de Mana).

 

Leur objectif, constituer un collectif afin de rencontrer des élus ainsi que des représentants de l’État dans le but d’échanger leurs points de vue concernant la mise en place du poste de contrôle routier permanent.

Le jeu de la politique ne nous semble pas toujours clair. Nous ne voulons pas de poste de contrôle fixe, mais sommes favorables à un poste de contrôle mobile tel que défini dans les accords de Guyane

du 21 avril 2017, avec l’installation de barrages routiers mobiles sur les routes nationales 1 et 2. “

Les membres du collectif soulignent également que beaucoup paient leurs impôts.

« Nous demandons d’être respectés par les personnes qui respectent les lois définies par la France. La proposition de mettre en place un laissez-passer est perçue comme un piège, avec la crainte de voir le document se transformer en OQTF (obligations de quitter le territoire français). Il serait sans intérêt de chercher des informations et d’approfondir le tracé de la carte des frontières, déjà fonctionnel à Saint-Georges. Les membres des différentes communautés de Guyane réaffirment leur volonté de parler d’une seule voix”.

Selon le collectif, la sous-préfecture devrait régulariser les personnes qui résident depuis de nombreuses années sur le territoire.

” Il est impératif que les associations restent en contact avec les services de l’État. Pour le collectif, les problèmes sont en ville et sur la route.” Avant de partir, les membres du collectif ont formé un groupe de six personnes pour discuter avec les autorités et les élus.

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