Le Suriname se rappelle d’un passé sombre alors que l’ancien président Desi Bouterse se retrouve à nouveau devant la justice pour des accusations de crimes graves. Bouterse, qui a dirigé le pays en tant que chef d’un gouvernement militaire dans les années 1980, est reconnu coupable en 2019 d’avoir autorisé l’exécution extrajudiciaire de 15 opposants politiques en 1982. Les procureurs du Suriname ont demandé en appel à la Haute Cour de justice de confirmer une peine de 20 ans de prison pour l’ancien président.
Desi Bouterse, a été reconnu coupable en 2019 d’avoir ordonné l’exécution extrajudiciaire de 15 opposants politiques en 1982. Les procureurs du Suriname ont demandé en appel à la Haute Cour de justice de confirmer une peine de 20 ans de prison pour l’ancien président. Les victimes de ces exécutions comprenaient des avocats, des dirigeants syndicaux et des journalistes, qui ont été abattus alors qu’ils tentaient de s’échapper d’une forteresse coloniale à Paramaribo.
Bouterse, qui a dirigé le pays en tant que chef d’un gouvernement militaire dans les années 1980, a nié toute implication dans les exécutions et a fait appel de la décision de 2019. Bouterse a dirigé le Suriname en tant que chef d’un gouvernement militaire dans les années 1980 et a été élu président en 2010. Il a exercé cette fonction jusqu’en 2020, date à laquelle son parti a perdu le pouvoir.
L’audience en appel pour l’ancien dirigeant est en cours et devrait durer jusqu’à la fin du mois de mars. Si la peine est confirmée, Bouterse devra purger une peine de 20 ans de prison pour son rôle dans les exécutions illégales de 1982.
Ce procès en appel rappelle les luttes politiques et les violences du passé du Suriname et montre la détermination du pays à poursuivre les responsables de crimes graves, peu importe leur statut politique ou leur rôle dans l’histoire récente du pays. La décision de la Haute Cour de justice aura un impact considérable sur le futur du Suriname et sur la justice pour les victimes de ces tragédies historiques.